Indicateurs de Qualité de l'Air

Valeurs d’indice de qualité de l’air pour les zones surveillées sur le mois de :

Octobre 2024

L’indice correspond à la concentration de particules moyenne relevée en microgrammes par m3;

plus la valeur est basse, meilleure est la qualité de l’air.

Environnement moyenné de la région Toulousaine

PM 10
Toulouse Intra-Périphérique

Bon

Toulouse Banlieu

Bon

Castanet-Tolosan

Bon

PM 2.5
Toulouse Intra-Périphérique

Bon

Toulouse Banlieu

Bon

Castanet-Tolosan

Bon

La qualité de l’environnement moyennée sur la période considérée est bonne sur la ville de Toulouse et sur la banlieue de Toulouse. Ces valeurs présentent toutefois une dégradation par rapport au mois précédent qui avait été très bon mais retrouvent des niveaux équivalents à ceux de début d’été.

Les relevés détaillés présentés ci-dessous montrent un niveau moyen en dessous de la norme OMS mais avec deux périodes assez troublées probablement due à des phases d’humidité avec des brouillards précoces auxquels les senseurs citoyens sont sensibles (valeurs en général excédentaires par rapport à la réalité).

Les valeurs moyennées présentées prennent en compte les mesures des capteurs citoyens et celles des capteurs officiels d’Atmo Occitanie.

Environnement détaillé de la région Toulousaine

  • Moyennes des mesures PM 10 (relevés en microgrammes / m3)

Les valeurs PM10 moyennées montrent une situation satisfaisante au cours de ce mois avec toutefois des valeurs à la hausse au regard du mois précédent. Les valeurs les plus élevées se trouvent dans la partie est de l’agglomération et sur le périphérique de la ville au vu des relevés des capteurs officiels (en cercle bleu). La valeur maximale de 22 à la hauteur de Rangueil reste le point critique de la ville résultant du traffic routier en cet endroit. 

Les points de mesure à proximité de l’aéroport  (Blagnac) et au nord de Toulouse montrent un environnement peu perturbé.

Les quelques valeurs élevées (entre 12 et 15) en périphérie (ouest – est et sud) sur des capteurs citoyens résultent des quelques période de brouillard perturbant quelque peu ces capteurs (détection de gouttelettes d’eau en suspension plutôt que de la pollution – voir graphes détaillés ci-dessous).

Les parties Nord et Est de Toulouse, dépourvues de capteurs, ne peuvent être évaluées correctement.

Focus particulier sur Castanet-Tolosan

  • Moyennes des mesures PM 10
  • Moyennes des mesures PM 2.5 (relevés en microgrammes / m3)

Les capteurs citoyens permettent d’évaluer en même temps les concentrations en PM10 et en PM2.5, ce qui n’est pas le cas de tous les capteurs officiels.

On constate en général des valeurs basses toutefois un peu au dessus des normes minima pour ce type de particules mais sans réelle inquiétude.

  • Moyennes des mesures PM 2.5

Evolution de la température sur le mois concerné

Evolution des concentrations PM10 sur le mois concerné

Evolution des concentrations PM2.5 sur le mois concerné

Identification des périodes de brouillard

Les senseurs citoyens sont particulièrement sensibles aux périodes de brouillard que l’on peut identifier sur les relevés bruts PM10; en effet les senseurs sds011 détectant des particules  sans en mesurer réellement leur masse, la présence de goutelettes de brouillard (entre 20 et 8 microns en général) perturbe fortement la mesure de masse correspondante (voir pics très largement au dessus de 100 microgrammes). Le phénomène est moins sensible sur les mesures PM2.5.

Cas des senseurs officiels

Les senseurs officiels, plus perfectionnés et mesurant généralement la masse des particules, sont donc moins/peu sensibles au phénomène de brouillard. Ils sont situés généralement en milieu urbain alors que de nombreux capteurs citoyens sont aussi situés en milieu rural plus soumis aux influences des périodes de brouillard.

Les graphes ci-dessous présentent uniquement les relevés des stations d’Atmo Occitanie sur Toulouse. La période du 1 au 24 octobre correspond aux données diffusées par Atmo; un changement du mode de diffusion au grand public n’a pas permis d’acquérir les données jusqu’au 31 octobre. Les mesures présentées du 25 au 31 octobre correspondent aux données du Centre Européen d’Environnement. Les stations mesurant la concentration en PM2.5 sont moins nombreuses que celles mesurant les PM10.

On note au travers d’une comparaison avec l’ensemble des capteurs citoyens des périodes de perturbations similaires autour du 8 et 16 octobre. La période de fin de mois, moins documentée, apparait moins sensiblement.

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